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Ultimate Rally 25-26-27 juin 2009

Ultimate rallye ou le plongeon dans l'inconnu.
D'habitude en rallye du championnat de France on connaît le format, le parcours, on a même une idée des horaires... la routine en somme !!
Là on sait qu'on part du Puy, on connaît les spéciales et... c'est tout !!

Alors bon, on se prépare comme on peut mais une certaine désinvolture flotte, je pars avec des pneus neufs, des plaquettes de frein neuves, je n'ai pas testé l'éclairage remonté suite à la chute au rallye de l'Ain, je viens juste de monter une frontale avec du scotch pour voir le compteur... J'aurais pu et du tester tout ça en reconnaissant les 10 premiers km au départ du Puy après avoir récupérer le road book et avant le contrôle technique mais bon... j'ai préféré dormir et me faire confiance sur ma capacité à rouler. On n'a jamais eu de soucis, la moto est bien préparée, j'ai entièrement confiance... en plus il fait beau...
J'ai arrêté le boulot le mercredi, j'ai eu une seule nuit normale alors jeudi dès que je peux je dors, une heure par ci, une par là...

Arrivée au Puy en Velay

Contrôle Technique

Tourisme

... sous le soleil !
 

Réveil à 23h là c'est du sérieux, un café, équipement, le briefing est à 23h45. On voit régulièrement des éclairs, j'avais cru au départ à un dispositif pour éloigner les pigeons tellement c'est régulier.
Il se pourrait bien qu'on en prenne une belle sur la gueule !!
je prend la combarde de pluie sous le bras, j'aviserais pour la laisser ou la fourrer dans le sac au dernier moment.
Pas eu le temps de réfléchir, à 23h40, juste avant le briefing le ciel nous est tombé sur la gueule !! des gouttes d'un mètre cube à forte densité !!!
Bien nous voilà rassuré, ya pas de suspens.

Départ, c'est l'horreur, faut essuyer le compteur, le road book, la visière à chaque carrefour, tous les 500 mètres. On roule à 4 dont Fred, un mec local, ça me rassure. A la sortie de la ville il passe devant, il connaît la route, nickel. Tiens au fait on est déjà plus que deux !! Au bout de 15 km il me fait signe, son road book est en rideau, faut que j'ouvre la route. Pas de soucis, c'est ça le rallye et là vu les conditions la solidarité est obligatoire, je lui ouvre la route mais si je me sors j'aurais besoin de lui pour sortir la moto du fossé... Le compteur est à la rue, le kilométrage est faux, on fera les distances au jugé, en reconnaissant les carrefours. premier chemin de terre et première frayeur, on rattrape les deux gars de devant, hésitants à un carrefour ils s'arrêtent, je regardais le road book, quand je lève les yeux j'ai juste le temps de sauter sur les freins et de passer en glisse à quelques centimètres d'eux... Yessss c'est passé. Gaz, je passe devant, je me fais une autre frayeur dans un virage à 90°, la black n'est pas une enduro, sachez le !!

Je ne vais pas vous narrez chaque kilomètre, vous pouvez imaginer ce qu'est une nuit sur les pires routes de Haute Loire et d'Ardèche, les graviers, la flotte, les chemins de terre, se perdre, rester concentré. Toujours est-il que je suis content de finir cette boucle et de rentrer au Puy. On a doublé pas mal de monde, c'est moi qui ai ouvert quasiment tout le temps. On a jardiné un moment à Laussone, c'est rigolo j'ai toujours voulu passer dans ce bled (pour les non motard c'est le nom d'un grand champion Eddy Lawson), ben là c'est bon, je connais toutes les rues !!!
Pas de grosses frayeurs, juste une entrée dans une cour un peu vite, je pensais être sur une route qui menait à un gros village, donc une vraie route, or c'était une impasse bien gravillonnée avec une bordure en herbe... j'ai juste eu le temps de freiner avant le portail !!
On a vu et évité un renard, plein de chats, j'en ai tué un, ce con m'a déboulé sous les roues juste devant la maison. Ça m'a tourné le bide un moment mais bon...
Il a fallu un peu de courage pour repartir sur le parcours lors du plein d'essence à Yssingeaux alors que c'est une grande et belle nationale pour le Puy...
Malgré le petit retard, je prends le temps au Puy de manger, boire un café. Visiblement d'autres non pas eu de scrupule à Yssingeaux. Tant pis mais ça me travaille un peu la tronche.

Je repars avec l'hypermotard que j'ai failli taper, et en avant les gorges de l'Allier... le compteur indique 130 quasi en permanence, on roule vite certes mais quand même, il est vraiment dans les choux... en fait de temps en temps il se réinitialise, et les roues de vélo ne font vraiment pas la même taille !!!
Il y a autant de route que le parcours effectué précédemment. Ça fait déjà 6h qu'on est sur la moto. Je fluctue entre plaisir de rouler, questionnement sur l'intérêt d'en chier à ce point, sur la dangerosité de la chose, sur les pilotes qui coupent en direct. On a eu aucun contrôle passage donc il ne peut y avoir de preuve... tant pis, on savait que se serait dur, autant assumer. Je n'ai pas de souvenir de tout, je suis en mode automatique, comme dans un sport de grand fond, pour ceux qui font du vélo ou de la course à pied notamment.
Au hasard des stations services, on se retrouve ou se sépare avec les autres pilotes.
Je trouve Renaud Fanon et Arnaud Sajoux à Brioude, je les suis un moment mais ça roule bien trop vite pour moi...
A cause d'une mauvaise lecture du road book je tourne sur une petite route, je vérifie le road book, je relève les yeux, la bande du 43 et en face de moi, ils se sont trompés aussi. Pris par surprise je saute sur les freins, je suis au milieu de la route, Pierrot Lemos n'a pas la place de m'éviter, on se tape guidon dans guidon... on tombe à l'arrêt chacun de son coté... moi en montée je m'arrête de suite, Pierrot en descente roule dans le fossé...putain de connerie, pas Pierrot en plus, il est déjà tout cassé, il joue la gagne ici merde je veux pas compromettre sa course...
rien de grave, pour lui, quelques rayures pour sa moto, c'est bon. De mon coté j'ai bien mal aux doigts, à gauche à cause du choc avec son protège main, à droite à cause de la chute. Le frein avant est bloqué, je repars et m'arrête peu après, en fait c'est la cocotte qui bloque le fonctionnement du levier.
Gaz, faut rattraper le temps perdu.
Merde, le road book indique de tourner à gauche, la route est bloquée à 3 km. Je ne vois pas le panneau de déviation avec le nom du bled qu'il me faut rejoindre. Je tente le passage, c'est 7h30 du mat, les engins de chantiers ne doivent pas être en place... Oui mais la route a disparu, c'est un énorme trou !!! Demi tour, déviation d'une dizaine de km on va pas gagner du temps avec ça. Je récupère un mec en FZ6... je sais qu'on va à Issoire après, je l'ai lu sur le road book... que faire couper ou se détourner pour rejoindre absolument le bled ?? Allez hop on joue le jeu, on se détourne.
Plein à Issoire, on attaque la belle route, Champeix, St Nectaire, le col de la croix St Robert, tiens une KTM arrêtée, Curtat repart juste devant moi, je fais mon possible pour le suivre, heureusement il en a plein les pattes, il se détend... en roulant à donf j'arrive à le suivre !!!

Au sommet du col je reconnaîs Laurent Cochet de Moto Journal, les moutons récemment tondus doivent être jaloux de sa coiffure !!

On passe en Combrailles, je ne connais pas du tout ce coin, je me doute qu'on est plus très loin, j'essaie de calculer s'il faut refaire le plein ou pas... le compteur est faux et je ne connais pas la conso comme la courbe d'injection a été changée la veille... ça passera bien !!
je roule vraiment en mode automatique, sur les réflexes c'est assez agréable et très surprenant d'efficacité.
Brrroooooaaaarrrr, une monster me double, Etienne Godart, pas la peine d'essayer de suivre, j'ai tenté en Corse l'an dernier au mototour ça avait duré un virage...
Tout d'un coup je réalise que le road book est quasi vide, bordel on doit être proche !!! je trouve l'heure sur le compteur... 9h33, je suis à la bourre. Je mets grand gaz sur les dernières lignes droites. J'arrive à Marcillat je me demande ce qu'il faut faire, comme on a pas de transpondeur pour le pointage, Gérard me chope la brêle et me dis « vas pointer !! » oui mais où ?? En fait le pointeur c'est Bidru qui me court après !!
Bon, 13 minutes de retard. Je ne sais plus où je suis ni rien, Gérard tient la brêle, Sandrine me prends les affaires au fur et à mesure que je les quitte et m'informe de la suite, 2h d'assistance, un camion est prêt pour dormir, le parc est assez loin, les autres aussi ont pointé à la bourre... merde au fait 13 minutes c'est pas gros mais ça fait chier parce que y'avait moyen de pointer à zéro... moi qui me suis toujours vanté de pointer à zéro va falloir que je la ferme...
Ness et Scraty sont là du moins je crois je ne sais plus...
Jivaro/Jivarette arrivent juste, la moto est entre de bonnes mains, je peux manger et dormir. Je me relève car je viens de penser au chèque de caution pour le transpondeur, une connerie à perdre 5 minutes au départ.

Blanc, mais genre blanc opaque, brouillard dense...

Sandrine me réveille, départ dans une demi heure, il est 11h, j'ai du dormir une grosse heure... A sa tête je me dis que la mienne ne doit pas être fameuse. Je suis à l'arrêt complet, je fais ce qu'on m'ordonne. Va chercher la moto au parc fermé, le transpondeur est dessus, place toi dans la file pour le départ. J'apprends que beaucoup de gens sont grave à la bourre et ceux qui ont plus d'une heure de retard sont déclassés. Davy avec la VX10 en fait partie suite à un problème de road book et de crevaison. Merde.
Je pointe au départ, bien sur il pleut, la sortie du village est sur une route à épingle avec un revêtement tout neuf, bien lisse. Je suis à 20km/h, si la moto glisse je me couche à coté et je dors. Au bout de 4 km la route est sèche, faut se réveiller, la spéciale est à 10 km !! Gaz en grand, ça réveille. Au contrôle horaire je ne vois pas Florent Parret qui est parti avant moi... il arrive alors que je pointe je le vois hésiter, je lui fais signe de passer vite !! Il s'est perdu et en 10 minutes pas moyen de se refaire...
Au départ de la spéciale j'ai chaud/froid, un bon trac en somme, plus qu'en rallye normalement, la fatigue sûrement. On cause entre pilotes, on retrouve les potes venant d'autres villes !!
Les nuages arrivent, ça serait bien de passer rapidement. Les premiers passeront sur le sec, pour moi la fin de la spéciale est mouillée, comme il y a pas mal de goudron fondu ça glisse un peu.
Je retrouve Fred sur le routier. On passe un gué !! genre 3 ou 4 mètres, pas mal de courant vu les pluies, et surtout des dalles de pierres... je me jette dedans, la roue avant glisse, je jette les pieds au sol, la moto se redresse, gaz, ça sort !! j'ai les pieds trempés et bien endoloris par le choc mais je ne me suis pas couché au milieu !!
On trouve Godart, on roule à trois.

Sur une petite ligne droite on retrouve les gars du 43, tout d'un coup les freins s'allument... qu'est ce qui se passe, la moto de Pompom est couché sur le bord de la route, ya une trace de glisse assez longue je n'ai rien vu, caché par Pierrot. Pompom est recroquevillé mode chiffon sur le bord de la route. Il a tapé un chevreuil qui lui est sorti sous la roue avant...
Pierrot et Fred s'occupent de lui, je relève la brêle avec je ne sais plus qui. Le réservoir fuit de l'essence sur l'échappement mais une fois sur la béquille ça ne craint rien... Pompom est vraiment mal, bleu violet, du sang coule du casque, il ne répond guère et respire difficilement...
Moment de panique, téléphonez aux pompiers bien sur, mais on est où ?? Avec les road book on suit la route c'est tout on ne sait jamais où on est !! Téléphonez à l'organisation en parallèle, « on est case 55, on est où ??? »
on sort une carte, on va au carrefour suivant choper une info, direction ou numéro de route...
les minutes sont longues, les pompiers voient grosso modo où on est. Pierre et Fred restent, nous on ne sert plus à rien.
Tous autant qu'on est on est choqué... profondément choqué... à quelques secondes ça pouvait être n'importe lequel d'entre nous et là ya pas de pilote bon ou mauvais...
Godart repart à un rythme insuivable... je roule avec Doddy et Eric sur leur 675 dayto... tiens comment ils ont passé le gué eux ??
On finit la liaison avec la Châtre en paquet avec Curtat, Pefaure, le side Chupa Chups etc... On se perd dans la Châtre à cause de travaux, en plus avec le side dans les petites rues encombrées... bon allez hop circuit.

Chouette Julien m'attend sur place, ça fait du bien, de voir quelqu'un normal, quelqu'un sur qui on peu compter au cas où, c'est énorme comme ça rassure et comme ça vide la tête. Jluc est là aussi !! Nickel !! Après le ch on place les motos en prégrille au fur et à mesure des arrivées. Chacun se met à l'aise, vire les rétros, il fait beau tout le monde rigole, une super ambiance par rapport aux circuits sur le mototour où tous le monde court, avec les groupes électrogènes, les couvertures chauffantes, les regards de tueurs... Je ne vois pas Florent Parret, Doddy me dit qu'il est tombé dans la spéciale, il s'est fait un poignet, c'est vrai qu'en s'occupant de Pompom il y a eu un trou de 10 minutes avant leur arrivée, personne n'a tiqué sur le moment trop choqués... Pompom d'ailleurs est dans le coma... Je vire le road book, Julien me le rendra à la sortie, je quitte la combarde de pluie, Jluc me la rendra ce soir à Marcillat, rien d'autre à faire, ah si ya une buvette, hop hop un café... c'est 13h, on roule depuis minuit... « première session, en piste !! » hein quoi la maintenant de suite merde !!! j'enfile le café, le casque et gaz !! Un tour de reco, placement en grille, un tour de chauffe et en grille pour le vrai départ. Je suis en dernière ligne avec Godart, et devant ya du lourd, c'est bien ils vont partir je vais faire mon truc dans coin... départ, c'est la foire d'empoigne dans le pif paf, j'ai pris un mauvais départ comme d'hab, je ne sais pas doubler, attendons un peu. Je passe trois tours à me battre avec Didier Poncet qui me bouchonne, finalement je force le passage... les autres ont pris le large, je roule à ma main pour les 12 tours suivant. Je fais part de mon mécontentement à Didier parce que le classement se fait au chrono, pas à la place d'arrivée mais bon c'est la course... Je remarque que ma jambe gauche est trempée. Le ventilateur tourne en permanence sur la moto... Merde, un problème de chauffe !! le radiateur crache son eau... on essaye de joindre Jivaro avec Julien mais en vain (en fait ils dorment tous, ils ont eu une nuit agités eux aussi...). Tant pis, le voyant n'est pas allumé, gaz. Détour par la Châtre pour faire le plein puis rattraper ce temps perdu... sans trop tirer sur la brêle qui ventile en permanence... que faire ?? J'ai pas envie d'abandonner mais pas envie de serrer le moteur non plus... A chaque bout droit je me lève pour voir les voyant derrière le road book. Tout éteint... gaz... J'égrenne les km, je sais que j'en ai 114 avant Marcillat... je compte, ¼ du trajet, 1/3, ½ jusqu'ici tout va bien...
Je trouve un mec en train d'arroser son jardin, je lui pique le tuyau d'arrosage, je refroidi le moteur, j'ouvre le vase d'expansion, je le rempli en faisant tourner le moteur, ça en mets de partout. Je repars sans trop perdre de temps.
Je rallie Marcillat avec une minute d'avance. Personne n'est là, j'appelle Gérard à la rescousse... tout le monde débarque !! Décision est prise de rouler quand même sur le circuit, on tente de remettre de l'eau, c'est interdit normalement mais bon les commissaires sont conciliants, en vain.
On attend un moment on en profite pour blaguer. Un suiveur a la feuille de chrono du matin, j'ai le neuvième temps dans la spéciale devant Tallone, merci la météo !!!

Sur la prégrille Didier me laisse passer devant, merci... devant moi c'est les mêmes que tout à l'heure... même si je suis à l'aise sur ce minuscule circuit faut pas rêver !!
D'ailleurs il n'y aura guère de changement de place, difficile de doubler et de faire vraiment une différence sur ce tourniquet. Derrière le paquet de tête Godart et Derrien se bastonnent comme des chiffoniers, ya tout dedans le conflit de motos, de générations... mais comme ce sont deux personnes censées la bagarre reste correcte !! juste derrière je suis aux premières loges et je ne tente même pas de profiter de la situation !!
C'est Curtat qui remporte, pour frimer il fait un wheeling à l'arrivée et termine dans le bac à gravier... du grand Curtat en somme...

 

CH de sortie, tiens bonjour Callie, à sa tête la nuit a été dure aussi pour l'organisation !! On a deux heures d'assistance, il faut vite que je rentre au camion. En redémarrant je vois que le voyant d'eau reste allumé... j'avise Jivaro, on tente de remettre de l'eau, on démarre c'est un vrai geyser... Jivaro fait la gueule, joint de culasse mort, la course s'arrête là. Je ne réalise pas et ne comprends pas. Jivaro est furax, après un bon coup de pied dans la brêle il part marcher un peu... retour camion pour finir le diagnostic mais pour lui c'est mort. Je suis plus qu'abattu par la nouvelle mais je m'y attendais tout l'après midi. Jivaro est suffisamment agacé pour ne pas en rajouter... je profite de l'intimité du casque pendant le retour pour verser ma larme... Au camp, avec Gérard ils virent le calorstat, en vérifie le fonctionnement, démarre et re-geyser... C'est mort.... C'est mort... Jivaro part arpenter le paddock la tête basse, je feins la rigolade en disant qu'on peut donc se mettre à la bière dès ce soir, qu'en fait on a fait notre Dourdou à nous... C'est vraiment la poisse, cette course me correspondait très bien, je roulais bien, le soir je suis 13 ème hors pénalités... et j'en avais moins que d'autre mieux placés que moi en spéciales... Il restait deux étapes mais je pense qu'on aurait pu finir dans les 10... tant pis....

Gros apéro puis petite bouffe sympa, Mathias passe sur le trajet, il monte à la Gay pride (hihihihi) à Paris, voir, en fait, aux deux Gay pride puisqu'il va aussi au concert de Depeche Mode...

Même à force de bière j'arrive pas à me saouler, Jivaro se détend mais ya encore du boulot, Gérard remue le couteau dans la plaie sans arrêt, à chacun sa méthode pour exorciser.

  Samedi matin, c'est la « Folle journée Voxan » la section auvergnate au complet débarque à Marcillat, une vingtaine de Voxan ça fait son effet, Samuel, commercial de l'usine est là avec deux modèles.
Tout le monde roule aujourd'hui, ceux qui sont hors course ont un peu gueulé...
Davy roule avec la VX10, c'est bien, ça va marquer un peu les esprits, on va peut-être éviter deux trois « voxan, ah oui c'est dommage que cela n'existe plus... ». Bien qu'abattu par la nouvelle les membres du VCF nous remontent le moral. Ils avaient prévu de manger au resto à midi, on les accompagnera, Eric Terrasse, directeur de l'usine sera de la partie aussi, preuve de l'engagement et du dynamisme de la marque...

Au moment du café on apprend que Davy s'est sorti, il était chaud bouillant, il a signé le 9ème temps dans la spéciale mais, pensant s'être perdu sur la liaison entre les deux spéciales il a roulé un peu trop vite et à glissé sur une plaque de goudron fondu...
bilan, une clavicule cassée et l'épaule luxée... la rémission va être longue.
Du coup on récupère la VX10 et on la redescend à l'usine où travaillent encore des gens, même le samedi à 19h...
Michel Crespo, responsable technique nous fait une visite de l'usine.

Il est temps de rentrer, on tient debout parce que c'est la mode...

Tant pis pour cette année, vivement l'an prochain, pourvu que ce soit aussi dur mais avec des contrôles de passages...

J'apprends via moto-station que l'organisation a rajouté 13 minutes sur le parcours venant du Puy en raison de la déviation pour la route barrée... 13 minutes c'est mon retard !!! Je pointe donc à zéro !!!
Vous n'avez pas fini de l'entendre....






 

 

 

 

et ici une interview sur Vadimof

 

 

 


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