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Rallye de la Sarthe 5-6 avril 2008

Alors on disait tout à l’arrache....

Forcément on s’est laissé un peu vivre, pis on avait bien d’autres choses à faire... mais là, le dernier week-end avant le premier rallye, plus d’excuse, plus de choix.... et guère de temps ! ! !
Alors on a esclavagisé les proches, Sandrine et ses parents ont travaillé jusqu'à 20h dimanche pour que l’on puisse dormir dans le scudo, avec Gérard on a passé le même temps sur la brêle, notamment sur le montage de xénons additionnels. Si l’on rajoute les deux journées de travail de lundi et mardi, j’étais assez content de partir le mercredi, une forme de vacances ! ! !

Comme Seb03 (du forum 675.org) m’a prêté des cales pieds passagers on fait les recos ensemble avec Sandrine. Finalement c’est pas si pire, ni pour elle ni pour moi, la moto est presque confortable et reste conduisible. Ceci en roulage tranquille hein, elle descend pour les recos de spéciales....

On a deux spéciales sur route que l’on passe plusieurs fois, genre petite route avec des enchaînements assez rapide, revêtement gris ne permettant pas de distinguer les gravillons. Par contre de grandes bandes de terres restent. Les recos se font sur route dégueulasse, on verra la qualité du balayage lors du premier chrono. A coté de cela on a une spéciale sur le circuit Bugatti, 4 tours en paquet de 30 avec deux tours de recos, et de nuit 1 tour, seul, en sens inverse.

Et c’est parti, on commence par le Bugatti. C’est assez impressionnant de débarquer là-bas, les tribunes sont immenses, il y a trois kilomètres entre le moment ou tu vois le circuit et celui ou tu es en pré-grille. Nuques vient de coller un demi tour au deuxième quand on entre dans l’arène. Un tour de reco au départ des stands, on s’arrête en grille de départ, un tour de chauffe et on se place correctement.
Le départ en paquet est assez impressionnant mais c’est surtout le grand droite en fond de ligne droite qui va l’être... on ne l’a reconnu qu’à basse vitesse comme on pas fait de tour lancé... alors on fait quoi ? ? on coupe ? On coupe pas ? Exter-inter ou on sacrifie pour la chicane avant la passerelle Dunlop ? ? ? Comme je n’aime pas les dépassements je reste dans le paquet.
Au final je me suis fait deux trois chaleurs mais je suis assez content de moi. Je finis dans les 10 de ma série, 33 au général.

Sur la spéciale de route je pars assez fort en attendant le premier virage qui était dégueulasse. Je rentre un peu fort dedans, un peu trop vu l’état de propreté du coin.... du coup je me chie pour le reste de la spéciale... C’est pas grave, c’est le premier passage, on verra l’après-midi. Justement l’après-midi on enquille les deux spéciales de route, autant je suis content de ma montée sur la nouvelle autant j’arrive à celle du matin en même temps que la pluie... et qu’une dépanneuse qui vient chercher une moto. Une bonne demi-heure d’arrêt sous l’eau et on repart, sous le soleil mais sur le mouillé, pneus froids, sans avoir roulé sur le mouillé. Un bon qui est juste devant moi nous fait un départ canon avec une 990 KTM, première gentiment, deuxième et gaz en grand, la brêle hurle mais reste sur place, en glisse.... Comme déjà ce matin la spéciale était sale, je joue au touriste, tant pis.

Le plus gros morceau est pour la nuit, l’équivalent de deux boucles avec trois spéciales. Je suis assez content de ma montée sur la spéciale sur route. On redescend sur le Mans pour la spéciale sur le Bugatti. Un peu inquiet j’espère avoir le temps de voir rouler des mecs, d’en choper à l’arrivée pour causer. Autant le matin on a attendu plus d’une demi-heure, autant la c’est du direct, derrière le Contrôle Horaire, on entre sur piste et gaz. Pour ceusse qui veulent suivre allez faire un tour sur Google maps pour avoir le tracé du circuit. Je pars bien fort, je rentre bien placé et assez vite dans le double gauche, je me jette dans le droite-gauche, j’ouvre en grand dans la petite ligne droite je rentre fort dans la chicane, putain je suis un dieu ça passe d’enfer... la ligne droite suivante est longue, mettons du gaz.... long c’est combien déjà ? ? ? De nuit pas de repères, quand, en plus, on passe sur le nouveau revêtement noir, sans aucune ligne je sens le doute m’envahir... surtout que ça commence à aller vite.... pis que le double droite au fond est serré.... Serges Nuques me dira ensuite qu’il a douté aussi mais qu’il c’est dit « au pire c’est gravier, garde les gaz » bin oui mais tout le monde n’a pas ce genre de capacité d’extinction de la tête alors j’ai coupé, puis rouvert, puis coupé, puis rouvert jusqu'à avoir une idée de l’emplacement de la courbe suivante.

 

Je crois que je suis 36 au final, je ne suis pas mécontent vu que le mec devant et celui de derrière se sont sorti...et pas moi. Pour la deuxième montée sur route j’assure sans plus, c’est une heure et demi du mat’, on a attendu près d’une heure pour une histoire de panne de chrono, il fait froid et sommeil. Cela n’empêche pas Julien Tonniuti, le mec devant à la KTM de faire péter le chrono. Meilleur temps à une heure et demi du matin après une grand pause sans bouger alors que les cadors sont passés eux vers les 22h-23h moi je dis respect... Mais c’est vrai qu’en le voyant partir il n’y avait pas de doute, c’était propre, gaz en grand, pas d’hésitation ni rien. Quand je le félicite au CH suivant il me remercie et dit « j’étais chaud bouillant, j’ai mis gaz sur la première, elle a bougé de partout, j’ai serré le réservoir avec les cuisses et mis gaz en grand sur la deux ! ! ! » Forcément, il n’a pas de cerveau non plus.... Bien entendu il y a le routier entre deux, pas loin de 200 bornes de toutes petites routes, gavées de graviers, de terre, enquillées à bon rythme, en paquet avec des xénons à profusion. On a pas mal roulé avec Eric et sa dayto 675 et Fred avec sa ZXR6, 9 xénons au total plus deux phares et deux codes, ça cause ! ! ! Une bonne soupe à l’oignon à l’arrivée, j’esquive le traquenard éclateur de tête Grolandais car je sais que je suis au boulot dans une vingtaine d’heures ! ! !


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